De récentes études ont montré que la consommation modérée de vin rouge peut aider à conserver une bonne mémoire. En effet, les polyphénols, sorte d’antioxydant contenus dans le vin rouge, réduisent le risque de maladie d’Alzheimer, maladie neurodégénérative.
Cette étude sur des souris menée par l’école de médecine Mount Sinai de l’Université de New York, a montré que les polyphénols présents dans les raisins réduisent significativement la fréquence de la neuropathie de type beta-amyloide, un peptide associé à la maladie d’Alzheimer et à la détérioration de la mémoire
Grâce à ces nouvelles données, le professeur Giulio Pasinetti de l’école de médecine Mount Sinai espère créer un médicament ayant les mêmes effets qui devrait être testé prochainement.
Bien sûr, c’est une étude sur les souris, mais d’autres études ont également montré les avantages de cette boisson qui stimule le cerveau. Une étude britannique a constaté que les personnes âgées qui avaient bu du vin de manière régulière et modérée obtenaient les plus hauts scores aux tests cognitifs. La consommation modérée de vin est également bénéfique à la bonne santé du cœur, qui est liée à la maladie d’Alzheimer, aussi. En effet, 80 % des personnes atteintes d’Alzheimer ont parallèlement une maladie cardiaque.
De bonnes nouvelles donc pour les amateurs de vins rouges. En effet, l’alcool détruit les membranes des cellules et libére ainsi les polyphénols dans le vin alors que le jus de raisins doit être chauffé avant le pressage, ce qui tue les polyphénols.
Il est également conseillé de ne pas consommer n’importe quel vin rouge, mais de choisir de préférence les plus sombres puisque la plupart des polyphénols créent un pigment rouge. Les vins rouges comme le Cabernet Sauvignon et Syrah sont les plus susceptibles d’avoir des concentrations élevées de polyphénols.