En raisons des conditions météorologiques, les vignes de l’Ain risquent d’être affectées avec une perte de quantité au moment des vendanges et une éventuelle répercussion également au niveau de la qualité, après un millésime 2009 excellent.
En effet, la météo maussade et pluvieuse de ces derniers jours n’a pas de répercussion que sur le tourisme. Les agriculteurs et notamment les viticulteurs sont préoccupés par ces mauvaises conditions qui risquent de se répercuter sur la qualité du millésime 2010, à moins que nous connaissions un été aux conditions climatiques idéales.
Certes, la vigne a besoin d’eau, mais en quantité limitée. Alors que ces mois de mai et de juin ont connu une pluviométrie importante. La vigne apprécie un bon ensoleillement, or celui-ci a été inférieur de 50 % à la moyenne d’un mois de mai habituel accompagné de températures peu élevées. Donc des conditions peu favorables à la vigne au moment de la floraison et qui ont donc donné un mauvais départ à cette dernière.
Les fleurs risquent donc d’être affectées avec pour conséquence des grappes de raisins composées de petits et gros grains mélangés. Les viticulteurs qui normalement à cette époque de l’année ont traité les vignes trois ou quatre fois ont été contraints de le faire déjà sept fois pour éviter le développement de maladies dues à la pluviométrie trop importante. Ce qui entraine un surplus de travail qui touche également les viticulteurs qui laissent leurs vignes enherbées.
La récolte devrait donc être inférieure à celle des bonnes années, mais pourrait être de qualité si la météo de mi-août à début septembre est favorable avec un bon ensoleillement et des températures estivales comme cela avait été le cas en 2008 où les conditions météorologiques étaient comparables pour mai et juin.
Il faut donc profiter du millésime exceptionnel de 2010 puisque pour 2009, le crû ne devrait pas être d’une aussi bonne qualité.